Monuments et lieux à visiter

Le Château de Jumilhac

Momument historique

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Le château (XIII°/XVII° s), classé monument historique, pièce maîtresse de Jumilhac à la fois pour son histoire et son architecture, l'un de plus beaux du Périgord, et des plus originaux par ses spectaculaires toitures (circa 1600). Uniques en France, ses toitures féeriques ornées de faitières allégoriques sont surprenantes par leur diversité mysterieuse. Elles sont l'oeuvre d'Antoine Chapelle, 1er Comte de Jumilhac (1597).

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Vous pourrez découvrir ses salles aux boiseries et meubles d’époque, ses toiles peintes, sa fameuse batterie de cuisine en cuivre, sa légende de "La fileuse" (Louise de Hautefort) et à vous délasser en visitant ses jardins en terrasses rénovés sur des thèmes liés à l’histoire du château : l’Or et l’Alchimie. C’est aussi un des lieux de tournages de film "Le pacte des Loups" de Christophe GANS (janvier 2001) qui retrace la légende de la bête du Gévaudan - "La larme de Varsovie" et "Le Grand Veneur", 2 téléfilms de la série de Nicolas Le Floch de Nicolas Picard-Dreyfuss (décembre 2010) - "Richelieu - La Pourpre et le Sang" de Henri Helman (mars 2014).

La légende de La Fileuse
La chambre de la Fileuse fait l’objet d’une légende, celle de Louise de Hautefort. Dame de Jumilhac elle fut enfermée ici pendant plus de vingt ans par son mari jaloux, Antoine de Jumilhac, 2ème comte de Jumilhac. Durant ses longues journées, Louise filait la laine et cachait de doux messages dans son fuseau, destinés à son amoureux, devenu par amour pour sa belle, berger du château…


Les toitures sont ouvertes aux seuls visiteurs du Château avec un supplément et selon les disponibilités d’un guide.

Ouverture :

Ouvert 365j/365 (sauf Noël et Jour de l'An) - Du 1er janvier au 31 mars : les samedis et dimanches de 14h à 17/18h, puis tous les jours - du 1er avril au 31 mai : de 14h à 18h, - du 1er juin au 30 septembre : de 10h à 19h, avec nocturnes (21h 30) les mardis (+ jeudis en juillet-août), - du 1er octobre au 15 novembre : de 14h à 18h et du 16 novembre au 31 décembre : les samedis et dimanches de 14h à 17/18h. Autres périodes :
sur rendez-vous (06.09.61.78.40).


Le Pigeonnier


L'Ancien Pigeonnier

L'ancien pigeonnier du château, qui n'est plus rattaché au domaine, demeure à l'entrée sud du bourg, au bord de la route départementale 78 (propriété privée).


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La Tour de la Faye

La Faye de Jumilhac

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 Cette celle se trouve sur le territoire de la commune et du canton de Jumilhac le Grand. Situé à 1,2 km au nord de Jumilhac-le-Grand, sur la route de la Coquille, au bord de l’Isle. L’entrée du château de la Faye se trouve sur une petite route à gauche.

L'Église (nord) fut détruite avant 1834, car elle ne figure plus sur le cadastre du 28 septembre 1834. Une tour d’angle avait dut être construite pour fortifier la celle contre les bandes, sans doute au XVème siècle. Vers 1650 le prieur Albert Barny fit reconstruire l’église, la salle des moines fut cloisonné et revoûté plein cintre, pour y aménager un réfectoire et une cuisine (photo) ; et au XVIIIème siècle, un balcon fut posé à l’étage du bâtiment sud. Peu de restes grandmontains à l’intérieur, une magnifique charpente à la Philibert Delorme.

L’église, démolie avant 1834, désormais rien ne laisse supposer au passant la destination première de ces bâtiments. Une carte postale éditée au début du XXe siècle portait la mention suivante : “ Une vieille Abbaye du XIIème s. s’est transformée en ferme coquette”.

La Faye est actuellement un centre équestre et gîte.


L'Eglise Saint-Pierre-ès-Liens

Eglise du XIème siècle

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L'église des XI ème / XIV ème siècles pour l'architecture est complétée à l'interieur par une riche décoration, en particulier une grande peinture murale du XVII ème siècle sur le thème de la "Croix de Passion".

Sa construction a debuté au XI ème siécle et s'est poursuivi jusqu'au XIV ème siècle, la chapelle baptismale a été rajoutée au XII ème siècle. L'ensemble a été restauré récemment.

A l'intérieur : Dans le choeur un retable en bois du XVI ème siècle. Dans la chapelle nord, une peinture murale, fin XVII ème, représentant "une croix de passion" dans un décor floral.
L'église a conservé une partie  funéraire.



Le Lavoir


En quittant Jumilhac le Grand, pour se rendre à La Coquille. Pas très ancien (XXème siècle) mais bien conservé, il était jadis alimenté par le ruisseau La Vache, qui prend sa source non loin de là, à La Tour.


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Fontaines de Jumilhac-le-Grand


La Fontaine de Saint Martin
Cette fontaine fait ressortir deux histoires de la commune de Jumilhac : celle liée à la fontaine elle-même et celle du tramway.

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Le pont et l’ancienne voie qu’empruntait le « tacot » pour desservir Jumilhac-le-Grand et nettoyé et la partie du bois en contre-bas qui mène à la fontaine est aménagé, afin que chacun d’entre vous puisse s’y rendre facilement.

Pour la petite histoire, le bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord y consacra l’article qui suit dans son tome III de 1876 :

« Quoi qu’il en soit, revenons à ces fontaines, et constatons que l’une d’elle existe entre le prieuré de la Faye et Chalusset, et qu’elle est particulièrement visitée le jour de la fête de Saint Eusice¹, par les malades affectés de douleurs rhumatismales.

La seconde, appelée fontaine Saint Martin, est située près de Jumilhac, au sud est, dans une prairie et au flanc de la colline qui fait face au quartier du Rouchillou, dont elle n’est séparée que par un étroit et frais vallon, traversé par un ruisseau. On y va en pèlerinage toute l’année, pour y faire des ablutions et y puiser de l’eau, ayant, dit-on, la vertu de guérir également les douleurs, et aussi de fortifier les enfants fiévreux et rachitiques. En revenant de la fontaine, les pèlerins allaient autrefois à la chapelle, dédiée à Saint Martin, et placée dans le même quartier, pour y prier devant la statue de ce Saint. Mais depuis que la chapelle a été convertie en maison particulière, les malades vont s’agenouiller à quelques mètres en-dessous de cette maison, et devant une niche pratiquée grossièrement dans le mur de clôture du jardin, et dans laquelle se trouve le buste d’une ancienne statue² dudit Saint. Cette statue, en pierre calcaire, représente un personnage assis, elle n’a plus que cinquante centimètres de hauteur, la tête et les pieds ayant été brisés. Sa prière faite, le malade prend la statue et lui fait toucher la partie du corps dont il désire la guérison, après quoi il se retire en laissant pour offrande un sou, ou une épingle, ou même une bouchée de pain, selon ses ressources. Ces offrandes de rigueur et d’usage général, profitent aux pauvres mendiants, qui ne négligent point de passer par là à cet effet. Les plus religieux se rendent enfin à l’église de Jumilhac, pour y faire dire un évangile et brûler un cierge, selon la gravité du mal.»

 ¹ elle avait lieu le dernier dimanche de novembre

 ² cette statue est connue par les jumilhacois sous le nom de « berceau »

Les pèlerinages n’ont plus lieu vers cette fontaine, mais ce circuit reste néanmoins l’occasion d’une agréable promenade depuis le bourg.
Pour ceux qui ne pourraient pas s’y rendre par l’ancienne voie gallo-romaine, il existe un accès plus court par le parking du Rat.



Les Ponts

Le Pont de la Croix Bancaud


Le Pont de la Croix Bancaud, connue également dans les textes sous le nom de pont du mur, est l’un des deux principaux ponts que compte la commune de Jumilhac-le-Grand.
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Probablement établi sur un gué antique sur l'Isle ce pont se caractérise par ses deux becs avant et arrière, le pont actuel plusieurs fois restauré ne remonte sans doute pas au-delà du XVIIème siècle. En amont de ce pont se trouve l'usine d'électrique, ancien moulin de la Salle (la maison du meunier est toujours en place).

Une échelle à poisson a été mise en place pour permettre le passage des poissons de la retenue d'eau à la rivière. Depuis ce site le visiteur peut avoir un beau point de vue sur le château.

A proximité : un rocher d'escalade.

Le Pont de la Tour

Le Pont Mediéval

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Sur l'Isle le pont est propriété des 3 communes : Saint-Yrieix-la-Perche, Le Chalard en Haute-Vienne et Jumilhac-le-Grand en Dordogne. Il fait la limite entre Périgord et Limousin.

Classé monument historique

Ce monument date du Moyen Age et fait partie des 3 constructions répertoriées de Jumilhac-le-Grand.

Composé de trois arches et de deux avants-becs en arc brisé, servant à couper le cours de l'Isle, et faisant office de refuge pour la circulation sur la chaussée, ce pont médiéval a gardé sa fonction de franchissement entre le Limousin et le Périgord.

Une récente reconnaissance a permis d'identifier la base d'un pont plus ancien, sur lequel l'édifice actuel à été construit.


Le Pont du Rouchillou

Pont gallo romain


Un chemin empierré à la manière gallo-romaine descendant du chevet de l'église conduit au pont du Rouchillou, il permet de franchir le Ruchalet affluent de l'Isle. Ce pont de construction gallo romaine a été remanié de nombreuses fois. Sur ce pont passait l'antique route reliant Saint-Yrieix-la-Perche à Thiviers.

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Maison Eugène Le Roy

L'auteur de Jacquou le Croquant

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L’une des figures les plus illustre de Dordogne, et auteur de Jacquou le Croquant, fut percepteur à Jumilhac où il se maria. D’ailleurs on peut voir la maison où il vécut, sur la place du château.